“Upala” en langage Sanskrit, “Opalu” en latin ou encore “Opallios” pour les grecs, l’Opale est présente sur notre planète depuis des temps ancestraux. Alors qu’il existe des preuves de son utilisation remontant à plus de 10.000 ans dans la Virgin Valley en Amérique du nord, des fouilles dans une cavité souterraine au Kenya ont permis de mettre à jour des objets et bijoux décorés de pierres d’Opale datés de plus de 4.000 ans avant J.C. Au fil des âges, les peuples ont nourris des légendes diverses autour de l’Opale :
Les arborigènes d’Australie la surnommaient “Serpent de l’arc-en-ciel” dans leur croyance que le créateur avait transformé un être céleste de couleur pour donner cette pierre précieuse. Pour les Hindoux, ce serait la déesse de l’arc-en-ciel qui aurait pris la forme d’une Opale pour échapper à la convoitise de ses nombreux prétendants. Dans la culture arabe, ce serait l’éclat des de la foudre et des éclairs qui serait emprisonné dans l’Opale. Et les Grecs pensaient que cette pierre était née dans les larmes de joies versées par le Dieu Zeus lors de sa victoire contre les titans ; en touchant le sol, ces larmes se seraient transformées en Opale.
Les romains seraient les premiers à avoir fait du commerce d’opale, même Marc-Antoine aurait voulu acheter et offrir une Opale en guise de preuve de son amour à Cléopâtre, cette pierre étant aujourd’hui estimée à plus de 60.000 euros. L’Opale, au fil des âges, a nourri tous les fantasmes et, dans la période moderne, certaines pierres ont été rendues célèbres par leurs caractéristiques incroyables :
“l’Opale Olympic Australis” est certainement la plus impressionnante. Baptisée ainsi en hommage au jeux olympiques de Melbourne qui s’étaient déroulés l’année de sa découverte, la pierre pèse plus de 17.000 carats pour une valeur estimée à plus de 2,5 millions de Dollars. La reine Elizabeth II s’est vue offrir “l’opale Andamooka” de 203 carats qu’elle a portée sur un pendentif serti de diamants. Mais on compte également parmi les pierres les plus extraordinaires, “l’incendie de troie” de 700 carats, disparue au cours de la seconde guerre mondiale, ou encore “le feu de la reine”, une opale de 900 carats également d’origine Australienne.